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Les métabolites de la chloridazone et du chlorothalonil dans l’eau ?

Mise à jour le 16 mai 2025

C’est le moment de dire stop ou encore !

Vous vous interrogez sur la qualité de l’eau potable…
Vous vous demandez si les eaux de baignade sont saines…
Vous voulez comprendre pourquoi il faut détartrer souvent votre cafetière…
Vous cherchez à savoir si il y aura suffisamment d’eau dans les années à venir…

Nous, membres de Lion-Environnement n’avons pas de réponse toute faite.
Mais vous avez l’opportunité de construire les réponses à venir car l’Agence de l’Eau Seine-Normandie (AESN) a ouvert une enquête publique pour définir les objectifs de son Plan de Gestion des Eaux et des Risques d’Inondations 2028-2033, (PGRI).

Afin de vous aider à y voir clair, France Nature Environnement Normandie a élaboré un support de présentation du sujet ainsi qu’un canevas de propositions de réponses qui peuvent vous aider à agir.

Pour en débattre nous organisons une réunion Jeudi 15 mai à 20h30 au cinéma Le Trianon à Lion-sur-mer.

Le lien vers le site de la consultation est ici

SI vous n’êtes pas libre à cette date les documents sont disponibles ici.


Un bécasseau sanderling venu du Groenland

Quatre petits échassiers passent l’hiver sur le rivage de notre commune : le tournepierre à collier et le bécasseau variable se reproduisant majoritairement en Scandinavie-Sibérie, le grand gravelot pour lequel nous disposons de contrôles de bagues d’oiseaux des rivages de la mer baltique (Allemagne et Pologne) et le bécasseau sanderling. À noter que l’essentiel de la population de gravelot à collier interrompu qui niche sur les plages de la côte de Nacre quitte la région en hiver pour rejoindre le sud de l’Espagne (seuls quelques individus hivernent localement).

Les premiers migrateurs hivernants arrivent à la fin du mois d’août et les derniers à repartir (les plus nordiques) nous quittent vers la mi-mai. Les oiseaux de ces 4 espèces s’alimentent d’invertébrés (vers, coquillages échoués, larves…) principalement sur l’estran (zone découverte à marée basse). Le bécasseau sanderling a le dos gris, le ventre blanc et les pattes et le bec noirs. Il est souvent en groupe et s’alimente régulièrement dans les vagues.

Des programmes de suivi des déplacements des oiseaux sont mis en place par des bagueurs agréés dans différents pays, qui posent des combinaisons de bagues colorées permettant une reconnaissance individuelle des oiseaux. Depuis plusieurs années, des contrôles d’oiseaux bagués lors de leur halte migratoire au nord de l’Écosse (îles Orcades) sont effectués à Lion laissant supposer une origine groenlandaise de la population hivernante. Au mois de septembre dernier, un premier oiseau bagué sur son site de reproduction le 16 juillet dans le nord du Groenland a été observé à Lion. Il a fait près de 4 000 km pour passer l’hiver sur la côte de Nacre. Certains oiseaux arrivent fatigués par un tel voyage. Les sanderlings sont fidèles à leur site d’hivernage : un individu est observé chaque année à Lion depuis 2018.

Ces espèces rencontrent des difficultés pour s’alimenter ou se reposer dans certaines conditions liées à la fréquentation humaine et canine des plages. À marée haute, les oiseaux peuvent subir des dérangements répétés liés aux promeneurs entraînant des envols successifs mobilisant leurs réserves énergétiques. Ils peuvent se répartir de manière plus dispersée à marée basse pour s’alimenter mais avec une préférence marquée pour le bord de l’eau. Les périodes les plus compliquées sont l’hiver avec une durée du jour courte, le froid qui nécessite de consacrer plus de temps à s’alimenter pour résister aux températures basses, aux coups de froid et aux tempêtes et les congés scolaires, les week-ends et jours ensoleillés qui voient une fréquentation accrue du public sur les plages.

Vous pouvez aider ces oiseaux à passer l’hiver chez nous en organisant vos balades avec les chiens à marée basse en préférant un trajet sur la zone haute du sable mouillé. Les oiseaux sont davantage effrayés par les chiens, identifiés comme prédateurs, que par les humains. Bien sûr, il sera utile toute l’année pour les promeneurs de contourner à distance les groupes d’oiseaux posés en alimentation ou en repos.

Merci pour l’accueil de ces visiteurs du grand nord. Bruno.

Plus d’infos : gonm.org

Bécasseau sanderling

Bécasseau sanderling

Bécasseau variable

Grand gravelot

Tournepierre à collier

Clichés Francis Dubrulle


Métabolites du Chlorothalonil – une histoire d’H2O

Mise à jour le 27 novembre 2023

Une petite bafouille de Veolia (mail du 10 novembre) alerte sur la présence de métabolites du Chlorothalonil dans les eaux du Bassin de Caen.

Une jolie (!) carte présente les teneurs constatées sur l’ensemble du bassin. En jaune on est entre 0,1 et 3 microgrammes par litre, en rouge au-delà de 3 microgrammes par litre.

Le site précise qu’on attend le résultat d’études (début 2024) pour connaître les effets éventuels sur la santé humaine et peut-être en déduire des normes sanitaires.

Pour vous tenir au courant de la qualité de l’eau que vous consommez, l’Agence Régionale de Santé a un site très bien fait à votre disposition. Allez-y et vous aurez une information « à la source ».

Pour vous faciliter le travail, vous trouverez, ci-dessous et côte à côte, les deux dernières analyses disponibles (au moment de la rédaction de cet article) : à gauche la situation au 6 novembre 2023 et à droite celle au 16 novembre 2023. On note une dégradation de la situation en dix jours.

La pluie a-t-elle facilité le déplacement des métabolites ?

Vous avez un outil pour vous tenir informés et adapter votre comportement en conséquence. Mais nous nous garderons bien de vous prodiguer la moindre recommandation, faute d’une expertise avérée dans les domaines de la chimie, du fonctionnement des sols et de la santé. La priorité est de s’informer.


Coupable le pangolin ? Une erreur de jugement !

Au sortir d’une période de confinement suite à une pandémie, certains se demandent légitimement quelle en est la cause ?
Afin de vous permettre de comprendre le monde dans le quel nous vivons, Lion-environnement organise une projection du documentaire de Marie-Monique ROBIN

LA FABRIQUE DES PANDEMIES

A l’issue de ce film vous pourrez échanger avec deux intervenants :
• Astrid VABRET, Professeur et praticienne hospitalière en virologie au CHU de CAEN
• Meriadeg LE GOUIL, Ecologue, praticien hospitalier en virologie et maître de conférences au CHU de CAEN

Et pour vous mettre l’eau à la bouche vous trouverez ci-dessous le dossier de presse du film.