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Plantez un arbre ! Mieux ! Parrainez un arbre !

Sur l’avenue François Mitterrand de nouveaux arbres sont plantés depuis le 14 juin.

Chaque arbre est parrainé, ce qui lui donne toutes les chances de grandir et d’être bien accompagné.

Ici ce sont les nouveaux membres du Conseil Municipal des Jeunes qui ont pris la responsabilité de parrainer ces nouvelles pousses.

Dans le cadre du projet TEN (Territoire Engagé pour la Nature) la ville de Lion sur Mer s’est engagée sur 3 ans à planter des centaines d’arbres. On ne refera pas ici l’argumentaire sur l’urgence à revégétaliser nos espaces de vie (voir cet article).

L’idéal serait que chaque arbre soit parrainé par un habitant. Alors à l’occasion d’un événement familial -une naissance, un mariage pourquoi ne parraineriez-vous pas vous aussi un nouvel arbre à Lion sur Mer ?


Algues vertes, brunes ou rouges, lesquelles mangerez-vous ?

Avec Isabelle MUSSIO, maître de conférences à l’Université de Caen, spécialiste reconnue des algues, une quarantaine de personnes sont parties à la découverte de ces plantes de nos rivages.

Les découvreurs

Première constatation, le peuplement d’algues comprenait seulement une douzaine d’espèces, ce qui est pauvre et inhabituel.

Deuxième constatation, l’année est caractérisée par un grand développement en surface de la population de sargasses, espèce invasive arrivée en Normandie dès 1975.

Isabelle montrant une sargasse de 3m de long accrochée à un galet.

Les observations ont porté sur les algues brunes, vertes et rouges.
Trois groupes ont été identifiés pour leurs particularités :
– l’algue utilisée pour entourer les sushis,
– les carraghénanes (l’article de wikipedia) et
– les alginates (voir l’utilisation en alimentation en fin d’article wikipedia)

Isabelle MUSSIO a présenté l’utilisation de ces algues dans les préparations culinaires à travers un grand nombre d’emballages alimentaires.

Isabelle présente une Chondrus crispus (Algue rouge)


La dernière sortie flore

Samedi 25 juin, un groupe de 7 à 77 ans, emmené par Thierry Demarest, botaniste passionné et passionnant, est parti du jardin partagé à la découverte des plantes des cultures.

Les labours très profonds et les herbicides ayant bien fait leur travail, la grande pauvreté de cette flore attendue a été constatée. Les fossés et les talus ont alors révélé leur richesse en multiples fleurs et graminées. Nous avons, entre autres, découvert la famille des bromes, le réséda sauvage, les linaires …etc. Difficile de tout mémoriser pour les néophytes! Mais cela nous conduit à aiguiser notre regard lors d’une marche dans la campagne. On quitte l’uniformité verte, pour identifier des individualités…On ouvre une porte…

 

Prochaine sortie le 17 septembre, à la découverte des papillons de nuit.


SDHI – Le rapport du Sénat

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Le Sénat a tenu en janvier et février 2020 une commission d’enquête sur les SDHI (Inhibiteurs de la Succinate DésHydrogénase), utilisés en agriculture dans certains fongicides. La question soulevée rappelle par certains aspects les débats autour du glyphosate.
La partie du texte ci-dessous en bleu est un copier-coller du début dudit rapport.

Au printemps 2018, un groupe de chercheurs menés par Pierre Rustin, directeur de recherche au CNRS, responsable des équipes Inserm travaillant sur les maladies mitochondriales à l’hôpital Robert-Debré (Paris), a montré que les inhibiteurs de la SDH ne sont pas spécifiques de l’enzyme de champignons, mais qu’ils peuvent également inhiber les enzymes humaine, de l’abeille et du ver de terre. Une alerte sanitaire a été émise auprès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), élargie ensuite par voie de presse.

Après avoir fait réaliser une expertise collective de l’alerte, l’ANSES a conclu que les éléments apportés par les travaux de ce groupe de chercheurs ne remettaient pas en cause l’évaluation du risque inhérent à cette classe de molécules –évaluation qui a été réalisée dans le cadre réglementaire de l’autorisation de mise sur le marché et qui consiste à examiner le risque sur la santé humaine, du consommateur comme de l’exploitant agricole, et sur l’environnement, associé à ces molécules.

Ce désaccord entre les chercheurs du CNRS et l’ANSES a conduit à une commission d’enquête chargée de comprendre le problème et tenter de situer où étaient les risques.
Cette commission menée par Gérard Longuet et Cédric Vilani vient de déposer son rapport et ses conclusions sur le site du Sénat.

Vous trouverez ci dessous le rapport complet afin de vous permettre de vous forger un avis personnel.