Category Archives: faune

Passage de Martinets noirs

Category : faune information

Notre ornithologue préféré a profité de son confinement pour observer les oiseaux qui fréquentent son jardin.
Il nous signale le passage d’un Martinet Noir (Apus Apus)
Retrouvez toutes les caractéristiques de cet oiseau
sur wikipédia ou
sur oiseaux.net

A vos jumelles, à vos appareils photo !


Les hirondelles sont de retour

Category : faune information

Faute de pouvoir contempler la mer, vous pouvez observer les oiseaux de votre jardin ou de votre rue. Et normalement vous devriez apercevoir des hirondelles.
Un de nos observateurs attitrés nous a signalé avoir vu la première hirondelle rustique (qui fait son nid dans les bâtiments ) samedi 4 avril et la première hirondelle de fenêtre le lendemain.

En parallèle, se poursuit la migration littorale vers l’est de petits passereaux (linottes, chardonnerets et bergeronnette grises).

Le printemps est donc là, annonciateur d’un possible déconfinement. En attendant, sortez vos jumelles et appareils photos et profitez de votre temps pour apprécier le comportement de nos amis les oiseaux.
N’hésitez pas à nous remonter vos observations et photos originales par mail mailto:webmaster@lion-environnement.org Ce sera un plaisir de partager….

A très bientôt dehors !


Vive le ver marin breton

Dans la course aux thérapeutiques autour du Covid19, l’Agence nationale de Santé vient d’autoriser les essais thérapeutiques de la molécule HEMO2Life. Cette molécule est tirée de l’hémoglobine des vers arénicoles. Elle a la propriété de véhiculer 40 fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine, ce qui pourrait faciliter l’oxygénation des patients en détresse respiratoire. Sa taille réduite lui permettrait de circuler dans des vaisseaux extrêmement fins. Cerise sur le Kouign Amann, elle est universelle, c’est à dire qu’elle est compatibles avec tous les groupes sanguins.

Pour en savoir plus c’est ici


Coupable : L’Homme ou la Chauve-souris ?

Un article de CNN Health du 20 mars 2020 explique comment -et surtout pourquoi – les virus se transmettent de la chauve-souris à l’homme.
Des scientifiques, dont Andrew Cunningham, professeur d’épidémiologie de la faune sauvage à la Société Zoologique de Londres, expliquent les phénomènes suivants :

La chauve-souris héberge naturellement un certain nombre d’agents pathogènes, dont des coronavirus. Actuellement, il n’est pas encore prouvé que le Covid19 vient des chauves-souris, faute d’avoir pu les tester, mais la suspicion reste forte. La chauve-souris est le seul mammifère volant. Cette activité physique intense, marquée par des pics de température pendant le vol et la quête de nourriture, a conduit son système immunitaire à se spécialiser. Les pathogènes se sont adaptés à ces pointes de température pour résister.

Tant qu’il n’y a pas de contamination inter-espèces, tout va bien. Mais quand la contamination touche l’homme, le mécanisme naturel de défense de l’homme que constitue la fièvre, ne suffit pas à éliminer un pathogène capable de supporter de fortes températures.

Pourquoi et comment la contamination touche-t’elle l’humain ?
Tout simplement par effet de débordement zoonotique causé par l’activité humaine. La déforestation et la chasse stresse la chauve-souris outre-mesure, entraînant une infection de l’animal qui excrète en masse les pathogènes qu’il héberge. Et bingo !!!
Si la chauve-souris excrète ses pathogènes sur d’autres animaux vivants (par exemple dans un marché) et sur les humains qui voisinent ces animaux, la transmission inter-espèces démarre.
En ajoutant à cette contamination, la vitesse des transports, on a une pandémie là où dans le passé on aurait peut-être une épidémie localisée.

Deux leçons que l’humanité doit tirer – et rapidement de préférence
Les chauves-souris ne sont pas responsables de la pandémie. Elles risquent même de nous apprendre comment réagir à ces pathogènes
Notre mode d’interaction avec le milieu naturel (déforestation, chasse et transports rapides) est le seul facteur de transformation d’une épidémie en pandémie. C’est la première fois que les dommages causés à l’environnement tuent aussi vite des humains. Et faute d’action rapide, cela risque de se reproduire car il y a encore des milliers de virus à découvrir dans les populations animales, avec lesquelles nous interagissons de plus en plus en dégradant les habitats naturels.

Le mot de la fin revient à Kate Jones, de la chaire d’écologie et de biodiversité à University College de Londres :
« Il n’est pas bon de transformer une forêt en zone agricole sans comprendre l’impact sur la séquestration du carbone, le risque d’inondations et la survenance de maladies«