Et hop ! Un Gravelot lionnais de plus

Et hop ! Un Gravelot lionnais de plus

Gilles B nous signale que le seul œuf de Gravelot lionnais a éclos samedi soir.
Un seul poussin fruit d’une longue et inhabituelle couvaison marquée par une submersion partielle lors d’une grande marée et par des interventions inadaptées comme la soustraction d’un des oeufs par un inconnu. Aussitôt né, le poussin a immédiatement quitté son nid et la femelle l’a emmené sur la laisse de mer où il peut plus aisément se dissimuler. 

Merci aux promeneurs de faire attention pendant quelque jours, quand ils marcheront sur le bas de la plage aux alentours de la cale de la rue du Moulin. La femelle les préviendra à l’aide de petits cris de la présence de son précieux et unique petit. Donc on passe au large et on tient son chien en laisse.


Merci de laisser les Gravelots couver en paix

Des couples de Gravelots à collier interrompu nichent actuellement sur la laisse de mer à Hermanville et Lion sur Mer.
La reproduction des Gravelots est un exercice périlleux.
Une première couvée a été détruite par la grande marée du 28 avril.
Une seconde couvée a fait l’objet d’un pillage par des corneilles qui avaient repéré les nids signalés par des rivalises… (Comme quoi, signaler les nids n’avertit pas que les humains)

Pour cette raison, des cages anti-prédateurs ont été systématiquement associées au dispositif de protection et des panneaux appelant à la vigilance et au respect des distances de tranquillité ont été introduits dans les enclos. C’est ainsi qu’une petite vingtaine de nids ont été protégés depuis début mai et en dépit d’incidents regrettables (vol d’oeuf, saccage des enclos et des cages…) une dizaine de couvées sot parvenuse à éclore depuis la mi juin et quatre nids sont encore en couvaison dont un, situé à Lion-sur-mer, a largement dépassé la durée normale d’incubation..

 

Aujourd’hui, 9 juillet, 21 oisillons d’environ un mois vivent sur la laisse de mer sous le regard attentif de leur père chargé de leur protection et de leur éducation. Il se manifeste par des petits cris très brefs, signe que le promeneur qui passe sur la plage, sans les distinguer bien souvent, est considéré comme un danger potentiel. Si la menace se confirme, le mâle comme la femelle tenteront des manoeuvres de diversion.

Les gravelots à collier interrompu quitteront nos rivages à la mi-août pour rejoindre leur quartier d’hiver au Portugal ou en Afrique du Nord.

D’ici là veillons à préserver le cycle de reproduction en respectant les gestes barrières : en l’occurrence tenir à distance chiens, enfants et adultes trop curieux.

Et merci à Gilles B pour l’information et la photo.